Thomas Lamassonne

Le mal au dos si fréquent aujourd'hui résulte la plupart du temps d'anciens traumatismes mal soignés associés à une vie dont l'hygiène est incorrecte ( sédentarité, mauvaise alimentation, longues stations assises en voiture ou au bureau, manque de sport) et au stress. L'Ostéopathie est une réponse de choix pour aider les personnes souffrant de mal au dos, mais ne saurait se substituer aux mesures d'hygiène correctes ni à l'apprentissage de la bonne tenue de la colonne vertébrale.

• Lombalgies, cervicalgies et dorsalgies : aïgues ou chroniques.
• Sciatiques, névralgies.
• Attitudes scoliotiques, scolioses : même en cas de traitement orthopédique, l'ostéopathie peut aider en diminuant la rigidité vertébrale.
• Arthrose, enraidissement.

Beaucoup de manifestations sont possibles dans cette région, souvent reliées à des dysfonctionnements existant ailleurs dans le corps, notamment la colonne vertébrale (cervicale et dorsale), le crâne ou la sphère viscérale.

• Maux de têtes, migraines (associées au cycle féminin, du week-end, du stress etc.), névralgie et paralysie de la face.
• Sinusite, rhinite, rhino-pharyngite.
• Vertiges, instabilité de l'équilibre, syndrome de Ménière : s'ils sont en relation avec une anomalie mécanique de la colonne vertébrale ou du crâne. Vertiges et instabilité peuvent manifester des problèmes plus graves. Rechercher un diagnostic précis.
• Acouphènes (sifflements, bourdonnements d'oreille): ils peuvent manifester des problèmes plus graves. Rechercher un diagnostic précis.
• Asthme, allergies diverses.
• Larmoiement, yeux secs : souvent associés à un manque de mobilité des os de la face ou de la colonne vertébrale (cervicale et dorsale).

L'ostéopathie est une approche de choix pour les différents affections des membres notamment lors de douleurs post-traumatique ou de douleurs de type tendinites.

• Tendinites, tennis elbow : la tendinite est consécutive à un dysfonctionnment mécanique proche ou lointain. C'est ce dysfonctionnement que recherche et corrige l'ostéopathe.
• Entorses, foulures, élongations : un traitement d'immobilisation est parfois nécessaire. L'ostéopathie peut aider les structures corporelles lésées à récupérer plus rapidement.
• Fractures : le traitement orthopédique ou chirurgical est prioritaire. Dans la phase d'immobilisation, le rôle de l'ostéopathe est de réharmoniser le système corporel pour lui permettre de consolider le mieux possible. L'ostéopathie peut ensuite aider dans la phase de rééducation.

• Douleurs intercostales : le plus souvent consécutives à des blocages vertébraux, costaux ou des anomalies d'origine viscérale.
• Sensation d'oppression, difficultées respiratoires : symptômes pouvant témoigner de problèmes cardiaques ou respiratoires, à rechercher.
• Problèmes circulatoires des membres inférieurs : souvent associés à des restriction de mobilité dans les structures du bassin, de la colonne et dans le diaphragme thoracique.
• Cardiopathie et maladies de l'arbre respiratoire (bronchites, bronchiolites, pneumonie, pneumopathies...: l'ostéopathie ne traite pas les maladies cardiaques ou respiratoires. Pas indiquée en phase aïgue. Elle peut aider à leur prévention et apporter un grand confort aux personnes sous traitement médical de leur maladie.

Certains auteurs considèrent les viscères comme un deuxième cerveau. Le nombre d'informations qu'envoie la sphère viscérale au reste du corps est considérable, d'où la nécessité de s'assurer que la vie viscérale est la plus harmonieuse possible. De nombreux problèmes digestifs sont consécutifs à des anomalies vertébrales ou costales.

• Troubles digestifs banaux tels que l'aérophagie, ballonnements, dyspepsie..., les troubles hépatiques et vésiculaires : lorsqu'ils sont d'origines fonctionnelle, ces troubles sont bien traité par l'ostéopathie; Souvent associés au stress et à une mauvaise hygiène alimentaire.
• Hépatites : l'ostéopathie ne traite pas l'hépatite. En phase aîgue elle n'est pas indiquée. En phase de récupération, ellle peut aider par le traitement général.

Beaucoup de difficultés fonctionnelles de cette sphère sont consécutives à des anomalies mécaniques et des restrictions dans la mobilité des viscères eux-mêmes, mais également dans l'altération de la mécanique du bassin ou de la colonne vertébrale. Les facteurs psychiques et le stress sont égalements très importants à considérer.

• Syndrome pré-menstruel : souvent associé à un état général déficient et à des anomalies vertébrales ou des blocages dans le petit bassin.
• Aménorrhée, dysménorrhée : si consécutives à des anomalies vertébrales ou à des blocages dans le petit bassin.
• Cystites : si elle est en relation avec des anomalies mécaniques viscérales, vertébrales ou du bassin. La constipation peut être une cause importante de cystite.
• Dyspareunie ( rapport sexuel douloureux chez la femme ) : si consécutives à des anomalies vertébrales ou à des blocages dans le petit bassin.
• Infections urinaires chroniques : si consécutives à des anomalies vertébrales ou à des blocages dans le petit bassin.
• Incontinences urinaires : si consécutives à des anomalies vertébrales ou à des blocages dans le petit bassin.
• Ménopause : la ménopause n'est pas une maladie. L'ostéopathie peut accompagner la femme dans cette période parfois difficile à traverser.
• Prostatites : si il existe des anomalies au niveau des viscères du petit bassin, de la colonne vertébrale et du bassin.

Je regroupe ici les grandes maladies touchant le système corporel dans son ensemble. La plupart ne sont pas, en tant que telles, du domaine de l'ostéopathie. Mais l'ostéopathie peut aider le patient qui en est atteint à mieux vivre son mal et les traitements qui lui sont imposés.

• - Cancers : elle peut aider le patient à se récupérer de ses traitements médicaux souvent difficiles. Elle n'est pas indiquées lors des poussées.
• Dépression : manifestation dont les causes peuvent être multiples et souvent difficiles à isoler. Bien que l'on trouve des restrictions importantes dans la structure corporelle, la cause est souvent ailleurs, notamment dans le domaine psychique.
• L'ostéopathie ne traite pas souvent la cause mais peut apporter du confort. Associée à une thérapie psychique, elle est particulièrement intéressante grâce à une prise en charge corps/esprit.
• Polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaque, SIDA, maladies immunitaires : l'ostéopathie ne traite pas ses maladies. Entre les crises, elle peut apporter du confort au patient et l'aider à récupérer.

Je souligne ici l'intérêt de l'ostéopathie pour les jeunes enfants et l'importance qu'il y aurait d'examiner et traiter tous les enfants par l'approche ostéopathique. Libérer les contraintes au sein d'un organisme en développement, c'est lui donner de meilleures chances d'évolution.

• Apathie, lenteur de développement : manifestation de tension crânienne et vertébrale gênant le développement du système nerveux.
• Appareillage dentaire : l'ostéopathie est un accompagnement de choix de l'appareillage dentaire.
• Digestion (mauvaises digestions, gaz, coliques) : lorsque cela est consécutif à une compression sur la base du crâne, des contraintes diaphragmatiques ou digestives.
• Enurésie (émission involontaire d'urine, généralement nocturne, persistant ou apparaissant à un âge où la propreté est habituellement acquise) : ces enfants présentent souvent un crâne et un sacrum très denses et rigides. Ils ont un sommeil particulièrement profond, presque hypnotique et ne contrôlent pas leurs sphincters. Il existe souvent une composante psychique à prendre en compte.
• Nervosité, hyperactivité : manifestation la plus fréquente de tensions crâniennes et vertébrales.
• Régurgitations, reflux : le plus souvent conséquence de compressions sur la base du crâne et de contraintes diaphragmatiques.
• Rhumes, rhino-pharyngites, angines, otites : manifestation de réstrictions de mobilité sur le crâne et la cage thoracique.
• Scoliose : manifestation de tensions crâniennes et vertébrales gênant le développement de la colonne.
• Sommeil difficile ( endormissement, réveils nocturnes, courtes nuits...) : le plus souvent consécutif à des tensions corporelles importantes.
• L'enfant ne se " laisse pas aller ".